J’ai le plaisir d’inviter Monica Trévalinet-Canonne, mon épouse, avec qui je partage l’atelier, à présenter ses « Ambroisines » sur ce site. Ce sont des formes dérivées des appuie-tête des civilisations primitives qui servaient d’oreiller, devenues contenants, ainsi nommés en référence à l’ambroisie, le nectar dont se nourrissaient les demi-dieux grecs pour être à l’égal des dieux de l’Olympe.
« Dans ce voyage à travers le temps et l’espace (Océanie, Afrique), ces ambroisines remontent le fil des vies antérieures et intérieures de l’artiste, jusqu’au point de convergence avec celui qui les regarde. En retour, celui-ci apporte ses propres images, son propre univers, pour un échange magique d’émotions ».
Terres de convergence. Espace Saint-Jean. Melun septembre-octobre 2012.
Les Ambroisines
En 1998, après avoir visité une exposition « Supports de rêves » sur le thème des appuie-têtes au musée Dapper, à Paris, j’ai commencé à travailler sur des objets si grands qu’ils ne pouvaient pas s’appeler flacons. Cependant ils évoquaient un liquide, un contenant malgré leur grand format.
J’ai pensé à l’ambroisie, ce nectar d’éternité des demi-dieux grecs. Salvatrice et précieuse pour ce monde supérieur elle exigeait un réceptacle prestigieux.
J’ai donc «créé» le nom d’Ambroisines, contenants supposés, de ce liquide aux vertus magiques.
Je les décline en grès dans de nombreuses formes, formats, textures, émaux et techniques différentes.